« Soumagne Alternative Communale »

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L’Obstacle de la Voie des Maçons

La barrière de la Voie des Maçons
 
L’évolution du mode de vie et la multiplication du parc automobile posent de multiples problèmes de mobilité aux autorités publiques, quel que soit leur niveau de pouvoir. Ainsi, Soumagne est directement concernée via notamment ses voiries communales.
 
En cette matière, il est particulièrement difficile, voire impossible, de faire l’unanimité. Selon que l’on soit simple riverain, commerçant, usager régulier ou occasionnel, usager local ou de transit, piéton normal ou à mobilité réduite, cycliste, cavalier, agriculteur ou conducteur d’un véhicule quelconque, les intérêts divergent.
 
Dès lors, on ne s’étonnera pas que les nouveaux aménagements de voirie soient diversement appréciés, soit de par leur nature, soit parce qu’ils ne sont pas compris par manque d’informations, soit parce qu’ils sont… incompréhensibles.
 
Nous évoquons ce mois un premier exemple.
 
Il s’avère que la « Voie des Maçons » à Wergifosse était abusivement fréquentée pour relier la sortie d’autoroute à Soumagne-Bas. Cette alternative aux routes régionales fréquemment saturées est effectivement très commode… si vous êtes le seul à l’emprunter. Or, selon Mme la Bourgmestre, un appareil de comptage a enregistré le passage de près de 300 voitures par jour, alors qu'il s'agit d'une rue signalée « excepté circulation locale » (1).
 
Puisque la police s’avoue incapable de faire respecter ces signalisations, tout le monde comprendra que des mesures s’imposaient pour limiter le trafic dans cette voirie réputée pour son étroitesse.
 
C’est ainsi qu’après un test de 6 mois et comme en témoigne cette photo, une solution on ne peut plus radicale a été adoptée. Pourtant nous l’a judicieusement fait remarquer un cycliste de notre quartier, ces anciens chemins où la circulation automobile est réduite sont particulièrement adaptés à la mobilité douce.
 
Dès lors, est-il raisonnable, quand la haie n’est pas fraîchement taillée, de demander aux cyclistes et aux piétons, quelquefois âgés, de passer sous la barrière et aux cavaliers de sauter l’obstacle ? Nous ne sommes pas les seuls à en douter.
 
Par ailleurs, regrettons qu’à notre connaissance ces aménagements n’aient pas été soumis à l’examen de la CCATM (2). Nul doute que cette consultation aurait permis de proposer un aménagement plus adéquat répondant aux aspirations d’une large catégorie d’usagers.
 
Pascal ÉTIENNE
Juillet-Août 2014
 
(1) Procès-verbal du Conseil communal du 28/02/2014.
(2) Commission Consultative Communale d’Aménagement du Territoire et de la Mobilité.
 
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