« Soumagne Alternative Communale »

Image du mois de septembre 2014        
  Logo twitter
Réflexions d'actualité
Citations du Mois
Images du
Mois
Échos Conseil Communal
Infos Services
Année 2010
Année 2009
Année 2008
Année 2007
Archives 2006
Historique 1976-2000
Signalisations, Rue Rothys à Micheroux
 
L'aménagement de la rue Rothys côté rue Chapelle
 
L'aménagement de la rue Rothys côté rue Militaire
 
Le mois dernier, nous évoquions le barrage controversé de la Voie des Maçons à Wergifosse. Pour d’autres raisons, à notre connaissance pour des actes inciviques de dépôts d’immondices, la rue Rothys à Micheroux a également été interdite à la circulation.
 
Une solution plus intéressante a été adoptée puisque les obstacles mis en place permettent le passage des tracteurs pour accéder aux champs et celui des usagers de mobilité douce, à savoir les cavaliers, cyclistes et piétons. Néanmoins, quelques remarques s’imposent :
  •  Ce dispositif a été possible parce qu’il n’y avait pas d’obligation à laisser le passage aux véhicules de secours, notamment les ambulances. Quoique, si elles viennent du centre de Soumagne, celles-ci devront faire un détour non négligeable pour se rendre aux habitations du bout de la rue.
  •  Bloquer les rues dont la police n’est pas en mesure de faire respecter la signalisation « circulation locale » reste donc une solution de facilité non dépourvue d’inconvénients.
  •  Côté rue Militaire, la procédure atteint néanmoins un sommet d’incohérence. D’une part, le panneau indique l’autorisation d’accès pour les tracteurs et d’autre part on y a ajouté des blocs de béton empêchant tout passage de véhicules !
  •  Se pose aussi la question des véhicules de loisir, tels les quads. Constatons d’abord qu’il n’est pas rare que leur propriétaire les considère comme destinés à faire du cross. Cependant, dès lors qu’ils sont autorisés sur la voie publique, faut-il leur barrer l’accès à certaines voiries ou leur imposer le respect du Code de la route et de normes de bruit raisonnables ?
Ces situations confirment une chose : en matière de circulation routière, il n’y a pas de solution simple et satisfaisante à tous points de vue. Mais en bloquant l’accès aux rues destinées à des circulations locales, est-il justifiable de faire payer à l’ensemble des usagers les incivilités de quelques-uns ?
 
Il faudrait, nous semble-t-il, à tout le moins démontrer qu’il n’y avait pas d’autres remèdes possibles. Or, notamment lors des assemblées de quartier, les citoyens se plaignant régulièrement de la relative inefficacité de la police dans ce domaine se voient toujours opposer le même argument massue « la police ne peut pas être partout ». Certes, nul ne peut le contester, mais les instructions adéquates lui sont-elles données pour qu’elle soit quelque part au moment opportun ?
 
Car, ne nous voilons pas la face, le problème est aussi ailleurs. Quelles qu’elles soient, les autorités locales rechignent souvent à donner des consignes qui risqueraient de faire verbaliser un trop grand nombre de leurs électeurs.
 
Pascal ÉTIENNE
Septembre 2014
 
Recherche sur ce site